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Dans
le vocabulaire du cinéma, on regroupe sous le nom d'effets
spéciaux, d'une part
les techniques et les procédés qui permettent de manipuler
l'apparence de l'image ou du son,
d'autre part,
le résultat de ces manipulations.
Les effets spéciaux couvrent donc
un domaine extrêmement vaste, qui s'étend du fondu enchaîné
aux pas dans la neige de l'homme invisible (1933) en passant par le
bruitage, les surimpressions, les accessoires factices, etc...
Le trucage est plutôt réservé
aux manipulations de l'image : par exemple, c'est un trucage que de
faire apparaître le générique en lettres de couleur
sur une scène du film.
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Le public, lui, parle plus volontiers
de trucages que d'effets spéciaux, et il entend généralement
ce terme dans un sens restreint, qui appelle l'idée d'un
"truc".On pourrait partir de cette constatation pour imaginer une
classification des effets spéciaux, classification qui s'impose,
étant donné l'étendue du sujet.
On séparerait par exemple: les procédés
qui permettent d'intervenir sur la présentation de la scène
filmée; ceux qui permettent d'intervenir sur le contenu apparent
de cette scène, en créant une illusion ne correspondant
pas à ce qu'il y avait en réalité devant la
caméra. En d'autres termes, on opposerait les procédés
d'écriture cinématographique aux "trucages " recelant
un truc.
Une classification plus traditionnelle
distingue : les effets spéciaux de prises de vues; de laboratoire
et enfin mixtes, c'est -à-dire réalisés en
partie à la prise de vues, en partie en laboratoire.
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